Huawei se prépare à soutenir une usine de fabrication de semi-conducteurs à Shanghai. Confiée à un partenaire, elle s’abstiendra de faire appel à des technologies d’origine américaine, alors que le fabricant chinois s’efforce de limiter l’impact des sanctions imposées par Washington sur sa chaîne d’approvisionnement.
Selon deux sources proches du projet citées par le Financial Times, l’usine serait ouverte et gérée par le Shanghai IC R&D Center, organisation soutenue par l’État vouée à appuyer les intérêts des entreprises chinoises.
Le site va se concentrer sur la création de puces destinées à la division infrastructures d’Huawei, ainsi qu’aux technologies utilisées dans les appareils IoT et les téléviseurs intelligents. Il ne s’agit pas de produire des éléments destinés aux smartphones, dont les caractéristiques sont très spécifiques.
Le site va d’abord fonctionner comme une unité de recherche avant de passer à la production.
Ces dernières semaines, des rumeurs ont fait état dans la presse de licences accordées par Washington à certaines entreprises désireuses de livrer des équipements spécifiques à Huawei. La plupart des articles soulignent toutefois que les types de matériel susceptibles d’être vendus au fabricant chinois restent limités.
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